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Gala Reconnaissance


Le Gala reconnaissance souligne les contributions exceptionnelles des membres de la CETAF. Ces récompenses rendent hommage à des personnes remarquables pour leurs mérites professionnels. Ces prix sont l’expression de la vision des membres sur leur industrie et des personnes qui s’y démarquent.

  • Édition 2023
  • Édition 2019
  • Édition 2018
  • Édition 2017
  • Édition 2016
  • Édition 2015

Le Gala reconnaissance 2023 de la CETAF, tenu le 10 novembre 2023 au Club de golf Le Mirage à Terrebonne, a reconnu le travail de deux personnes et d’une entreprise qui ont marqué l’industrie du traitement de l’air et du froid par leurs réalisations, leur leadership et leur contribution. Plus de 160 personnes étaient aux premières loges pour célébrer l’excellence de ces acteurs de l’industrie.

En plus de cette célébration, les participants ont eu droit à un repas gastronomique et une prestation musicale du Groupe QW4RTZ! La soirée s’est terminée en beauté sur le plancher de danse au son du Famous Live Band! Les invités se sont laissés entraîner dans la nostalgie avec ce groupe qui offre un medley musical de Madonna à Michael Jackson en passant par les Black Eyed Peas, Lady Gaga et plusieurs autres.

 

Le Prix reconnaissance Chantier d’importance est décerné à un entrepreneur en construction pour souligner la qualité de ses travaux en réfrigération, en climatisation, en ventilation, en contrôle et/ou en automatisation du bâtiment effectués dans le cadre d’un chantier de construction de grande envergure.

En 2023, le Prix reconnaissance Chantier d’importance a été remis à NADAVA pour l’Espace Montmorency, le plus important projet immobilier à usage mixte de la Ville de Laval. Il est évalué à plus de 450 millions de dollars et est directement connecté avec la station de Métro Montmorency.

En résumé, ce projet intègre :

  • 700 appartements locatifs;
  • 355 000 pi2 d’espace de bureau;
  • 110 700 pi2 d’espace commercial;
  • 74 000 pi2 d’espaces verts;
  • 1500 places de stationnement intérieur.

Espace Montmorency est construit autour d’un « design par bloc » unique imaginé pour optimiser la luminosité et la vie. Le projet a obtenu plusieurs certifications, dont la certification WiredScore Argent pour la tour de bureaux et LEED niveau Or pour le plan d’aménagement des quartiers. D’autres certifications sont également visées, dont LEED niveau Platine pour le noyau et l’enveloppe de la tour de bureaux, LEED niveau Or pour le noyau et l’enveloppe de l’hôtel, et LEED niveau Or pour les nouvelles constructions, soit les tours résidentielles.

NAVADA a réalisé le projet en mode « design build » en collaboration avec la firme GBI. Depuis février 2021, en pleine pandémie, NAVADA a travaillé sur la conception et l’installation de la centrale thermique, la ventilation des aires communes et des stationnements.

NAVADA a installé plus de 15 000 pieds de tuyauterie allant jusqu’à 14 pouces de diamètre. L’entreprise a également effectué les travaux de gaz naturel, de contrôles et d’électricité.

NAVADA a installé et mis en marche deux thermopompes en aérothermie de 160 tonnes chacune, quinze pompes allant jusqu’à 75 HP, six chaudières de 4 millions de BTU chacune, une chaudière électrique de 515 kW,  trois tours d’eau de 3000 tonnes, un refroidisseur de fluide, le système d’air frais de 33 500 cfm avec 90 % de récupération de chaleur ainsi que tous les accessoires connexes et les trottoirs chauffants sur la boucle énergétique.

Les travaux de NAVADA sur ce projet s’élèvent à plus de 20 millions de dollars.

Le Prix reconnaissance Employé de l’année est décerné à un salarié qui est en poste dans une entreprise membre de la CETAF. Cette personne a joué un rôle clé en contribuant à la fidélisation de la clientèle ou en bâtissant l’esprit d’équipe dans l’organisation.

En 2023, cette reconnaissance a été remise à M. André Paré de RefPlus, pour souligner sa contribution à l’entreprise ainsi qu’à l’ensemble de l’industrie de la réfrigération.

En tant que vice-président aux ventes et marketing, M. Paré s’est démarqué par son expérience, mais surtout par ses vastes connaissances qui lui ont apporté une lecture et une analyse unique du marché. Il a su se distinguer auprès de toutes les équipes par sa vision, ses idées innovatrices et son approche dynamique.

Le parcours de M. Paré ne s’illustre pas uniquement par sa profonde connaissance de notre industrie, mais aussi par les solides relations qu’il a su bâtir et maintenir avec ses clients au cours des années. Cette confiance de la part de l’industrie, jumelée à sa grande expertise technique, lui ont permis d’accélérer le développement de nouveaux marchés et ainsi participer de façon significative à la croissance de l’entreprise autant sur la scène locale, nationale qu’internationale. M. Paré a donc grandement contribué à une augmentation exceptionnelle de plus de 75 % du chiffre d’affaires depuis son arrivée avec RefPlus, il y a de ça six ans.

Fidèle à lui-même, M. Paré entreprend maintenant sa retraite avec autant de dynamisme et d’enthousiasme qu’il avait à ses tout débuts et durant toute sa prolifique carrière. En effet, il s’est donné comme mission de dénicher et développer de nouveaux talents afin de sécuriser le transfert de son savoir à une jeune équipe qui saura assurer l’avenir prometteur de RefPlus.

M. Paré se démarque non seulement comme employé de l’année, mais il crée également à lui seul et par l’ensemble de ses réalisations professionnelles une catégorie à part qui célèbre l’excellence de son travail s’étalant sur une longue carrière couronnée de succès!

Le Prix reconnaissance Jeune leader est décerné à un jeune entrepreneur qui œuvre en réfrigération, en climatisation, en ventilation, en contrôle et/ou en automatisation du bâtiment et qui se démarque de ses pairs par son dynamisme, sa motivation et son ambition à devenir chef de file dans le domaine.

Ce trophée a été remis en 2023 à Marc-André Tremblay, directeur du département de réfrigération chez A. Tremblay & Frères.

Fils d’un entrepreneur spécialisé en plomberie et en réfrigération depuis 1961, Marc-André a obtenu son diplôme en réfrigération en 2011 à l’âge de 18 ans. Travaillant sur les chantiers et les appels de service, il fait valoir rapidement son leadership auprès des autres employés, dont certains ont plus de 20 années d’expérience au service de l’entreprise.

Deux années après sa sortie de l’école, le besoin d’avoir un chef supplémentaire à la tête de l’entreprise familiale se fait sentir. L’organisation étant en forte croissance, c’est donc lui qui, aidé de son père Bruno, prend graduellement la direction du département de réfrigération et du CVAC pour la gestion du secteur construction, projet et service. Il innove en implantant le service de la nouvelle technologie de système au CO2 dans les supermarchés et arénas de la région de Charlevoix.

C’est aussi lui qui s’occupe de répartir les appels de services, de faire les commandes et de gérer les horaires journaliers ou de garde ainsi que les appels d’urgence. Il pallie les problèmes et les questionnements rencontrés par les frigoristes et ferblantiers sur les chantiers et trouve des réponses pour régler les problèmes. Il restructure les procédures à l’interne et fait en sorte que l’entreprise se démarque par son service et son suivi.

Huit ans plus tard, en 2021, fort de l’expertise qu’il a développée sur le terrain, Marc-André conclut un contrat d’importance avec le Club Med de Charlevoix pour la maintenance et la réparation de la mécanique complète du bâtiment avec une équipe de techniciens compétents, sur place sept jours sur sept. Il s’occupe de l’implantation du service avec les dirigeants d’outre-mer du Club Med, ce qui est en soi une innovation au Québec. Il fait preuve d’un grand sens de l’organisation, de calme, d’initiative et de débrouillardise.

MERCI À NOS PARTENAIRES

DIAMANT

PLATINE

OR

CENTRES DE TABLES

BANQUET

ARGENT

VIN

COCKTAIL

CANAPÉS

BRONZE

ARMACELL INSUGUARD

Née d’un père entrepreneur, on peut assurément dire que, dès son plus jeune âge, la fibre entrepreneuriale habitait France Sergerie. Déjà à l’époque, elle disait qu’un jour elle aurait sa propre entreprise « je rêvais d’avoir le camion de crème glacé qui passait dans notre ruelle et plus tard acheter la crémerie tout près de chez moi » souligne-t-elle en riant. Cet intérêt, elle le cultivera tout au long de sa jeunesse sans se douter que c’est ce qui influencera un peu plus tard son choix de poursuivre ses études en finance.

Par la suite, c’est en travaillant pour son père que la mécanique du bâtiment s’est tranquillement immiscée dans son parcours. Alors qu’ils n’avaient que 24 et 25 ans, France et son frère Yves ont eu l’occasion de se lancer en affaires. Occasion qu’ils ont saisie en 1988 et qui a modestement pris naissance au sous-sol de la résidence familiale. Avec la formation de frigoriste que détient Yves, la fratrie a visiblement trouvé une complémentarité et une combinaison gagnante alors qu’ils ont célébré cette année 32 ans de collaboration professionnelle, entourés de la centaine de personnes aujourd’hui à l’emploi de Lysair.

Sachant que l’entrepreneuriat est ce qui attirait France Sergerie à la base, elle était cependant consciente qu’il y avait un manque quant à ses connaissances techniques du métier. « Je lisais vraiment tout ce qui se faisait dans le domaine parce que je voulais apprendre », souligne-t-elle. Cette curiosité a fait en sorte qu’elle a découvert très rapidement la CETAF et qu’elle en devint membre dès la première année d’existence de leur entreprise. « Je me disais qu’il s’agissait d’une Corporation qui a à cœur les métiers de la réfrigération et je sentais que c’était un devoir de m’y impliquer », explique-t-elle.

France a d’ailleurs siégé au conseil d’administration comme membre, mais également à titre de présidente entre 2004 et 2006. Fonction pour laquelle elle s’était immédiatement donné la mission d’accroître la visibilité de la CETAF. Plus spécifiquement, c’était les instances gouvernementales qu’elle ciblait puisqu’elle avait le sentiment que les professionnels de l’industrie avaient besoin que leur métier soit davantage protégé. Parallèlement à ce mandat d’importance, elle a mené de front l’avancement de plusieurs dossiers tel que celui d’Hydro-Solution ainsi que celui de la géothermie et plus encore.

Tenant mordicus aux projets auxquels elle croit, France Sergerie est une femme qui n’hésitera jamais à s’investir pleinement par conviction. « À l’époque, que ce soit dans un cadre professionnel ou personnel, quand je rencontrais des gens, j’attendais toujours le moment opportun pour mettre mon chapeau d’ambassadrice et parler de la CETAF. J’étais tellement convaincue de son utilité que je ne pouvais pas ne pas attraper la balle au rebond quand la chance se présentait ».

Aujourd’hui, c’est avec une optique de pérennité qu’elle jette un regard sur l’industrie et qu’elle tente d’assurer une certaine continuité dans la valorisation de la profession. C’est par le biais de la communication qu’elle essaie de transmettre un peu plus chaque jour sa passion à la relève tout en l’encourageant à agir afin de la sensibiliser à l’impact qu’elle peut avoir sur l’évolution du métier.

À la tête de l’entreprise familiale depuis 1995, Claude Rivard a d’abord rejoint Les Services de Réfrigération R & S après sa formation de frigoriste. En effet, ayant bâti son expérience professionnelle aux côtés de ses parents, on peut dire que c’est sur des bases solides qu’il fut sûr de prendre à son tour les rênes de l’organisation, presque quarante ans après sa fondation, en 1957.

Claude Rivard a toujours senti que son rôle requérait une certaine responsabilité d’action face aux situations qui ont croisé sa route. « Si tu veux changer l’industrie, je pense qu’il faut que tu t’y intéresses. Argumenter et questionner les façons de faire déjà en place, c’est bien, mais pour faire bouger les choses, je pense qu’il nécessaire de poser des gestes concrets », affirme-t-il.

Prenons par exemple le dossier de l’environnement et celui de l’émission de gaz à effet de serre. Bien que ce n’était pas encore un sujet populaire au début des années 2000, Claude était conscient de l’empreinte écologique néfaste que pouvaient émettre ses véhicules et c’est pourquoi il avait instauré un système de gestion de flotte. Alors que ce n’était pas monnaie courante, il a choisi plus tard d’opter pour des modèles moins énergivores à faible consommation d’énergie. « Je me suis toujours demandé comment responsabiliser et conscientiser les travailleurs de la construction, notamment les frigoristes, et je pense que ça, c’est le plus gros défi. Je dis souvent à mes employés de faire attention aux fuites de réfrigérant et surtout de penser à la génération future quand ils laissent leur camion rouler, etc. », ajoute-t-il.

Certes, Claude fut choyé dès le début de sa carrière par son milieu de travail, mais il réalisa à l’époque qu’il n’était pas au fait des manières de fonctionner d’autres entrepreneurs, n’ayant jamais connu d’autres employeurs à l’extérieur de l’organisation familiale. C’est l’une des raisons pour lesquelles il a choisi de s’engager auprès de la CETAF pendant près de vingt ans. Il en fut d’ailleurs le président entre 2002 et 2004. « Pour croître, je pense qu’il faut avoir l’humilité d’apprendre des autres et de comprendre comment ils fonctionnent. La CETAF m’apparaissait comme un point de départ intéressant », explique-t-il. Instigateur de nombreux changements à la Corporation, il a collaboré entre autres au développement du réseau de membres hors du grand Montréal, à la création du premier tournoi de golf (région de Québec), à l’avancement du dossier des appels d’offres auprès du Conseil du trésor, à la mise en place d’une formation sur le B-52 et plus encore.

Encore très actif dans l’industrie, Claude Rivard siège depuis un an à titre de président au conseil d’administration de l’Association de la construction du Québec (ACQ) – région métropolitaine, en plus d’assurer la gestion quotidienne de son organisation. Cela étant dit, il commence tranquillement à délaisser ses fonctions de chef d’entreprise pour faire place à une relève déjà bien assurée par deux de ses trois enfants, Antoine et Maude. Même s’il prévoit de ralentir le rythme un tant soit peu, l’homme réservé qu’est Claude Rivard continuera d’agir humblement dans l’ombre sachant qu’il sera toujours animé par la conviction de ses valeurs.

Dessinateur industriel de formation, Michel Lecompte amorce son parcours d’études en se spécialisant en dessin de structures d’acier et d’architecture. Il achève sa scolarité en 1967, l’année de l’exposition universelle. D’ailleurs, à la suite de l’Expo67, alors que plusieurs pavillons souhaitaient rouvrir, monsieur Lecompte a déniché un emploi qui consistait à produire des répliques dimensionnelles de plusieurs serpentins provenant de différents continents (n’ayant pas été conçus en fonction du climat québécois, ils avaient tous gelé).

Cela étant, c’est en 1969 qu’un réel tournant arrive dans sa carrière, alors qu’il se joint l’équipe de la compagnie Blanchard Industries et Blanchard Bohn, où il fait sa marque à titre de concepteur de produits HVAC/R jusqu’en 1978. « J’ai eu la chance de côtoyer un ingénieur qui voulait réduire sa charge de travail et qui m’a sans le savoir enseigné le métier. Ce qu’il ne savait pas, c’est que j’allais tomber dans la potion comme Obélix! C’est à ce moment-là que ma passion pour l’industrie a débuté », raconte Michel Lecompte en souriant.

Quelques années plus tard, en 1994, il cofonde Refplus et en devient le président jusqu’en 2008. Il fait ensuite un petit saut chez le Groupe Master, pour revenir en 2013 au sein de Refplus comme vice-président ingénierie et R et D.

Parallèlement à son cheminement professionnel, monsieur Lecompte ne peut taire sa curiosité intellectuelle et son désir perpétuel de se perfectionner, ce qui le pousse à devenir membre en 1983 de l’ASHRAE, de laquelle il sera nommé en 2014 Membre à vie. Il s’y implique activement et siège sur de nombreux comités et sous-comité techniques comme le TC8.4 « Air Cooling and Heating Heat Exchanger » (1995-2006), le sous-comité « Handbook » (1995-2005), le SPC-25 « Refrigeration Evaporators Testing and rating Procedure » (1998-2004), le SPC-33 « Air Cooled Condenser testing and rating Procedure » (2003-2008), le TC10.2 « Air Deshumidifier and Heat Pipes » (2006-2008).

Cet engagement envers l’industrie a toujours été un moteur et une motivation pour Michel Lecompte. « Une des raisons pour laquelle je travaille encore aujourd’hui, c’est que je vois l’évolution de l’industrie et je veux participer à ces changements que je trouve encore aujourd’hui tout aussi excitants qu’à mes débuts! », ajoute-t-il. En effet, en plus d’être investi auprès de l’ASHRAE, il a également été un membre actif sur plusieurs comités de l’AHRI (DOE) (CSA). Il siège d’ailleurs encore à ce jour à deux d’entre eux.

Avec le nombre impressionnant de présentations à son actif, ce n’est pas étonnant que le nom de Michel Lecompte soit familier pour une grande partie des professionnels pancanadiens œuvrant dans le domaine de la réfrigération.

À cet effet, on constate rapidement qu’il est tout naturel que prix Hommage lui soit remis cette année. Ayant célébré, en février 2019, ses 50 ans de carrière uniquement dans l’industrie de la réfrigération, il ne fait aucun doute que le parcours exemplaire et les contributions indéniables de monsieur Lecompte ont marqué de façon permanente l’histoire et le développement de l’industrie du CVAC.

Comme il en a été question précédemment, le Gala Reconnaissance souligne l’apport de personnes ayant eu, d’une manière ou d’une autre, un impact indéniable au sein de l’industrie du CVAC. Dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, cela tombait sous le sens que le prix loyauté, reconnaissant les années de service d’un salarié, s’ajoute aux trois catégories déjà en place.

C’est le cas notamment CO-REF ltée, qui a la chance d’avoir en ses rangs un employé qui répond en tous points à ces caractéristiques. Fondée en 1985 par Norman Ouellet, l’organisation est aujourd’hui entre les mains de sa fille, qui y travaille depuis 15 ans. Au fil du temps, elle a pris de plus en plus de responsabilités pour devenir présidente et actionnaire unique en 2017. Ayant grandi aux côtés de l’entreprise familiale, Annick était la personne tout indiquée pour choisir de mettre en lumière monsieur Yves Couture, qui achèvera cette année sa 34e année de service auprès de la compagnie.

Véritable pilier, monsieur Couture fut non seulement le premier employé à être embauché, mais il en fut également le seul sur près de 20 ans. On comprend alors ce qui explique le fort sentiment d’appartenance qu’il a développé envers l’organisation à travers les années. « On peut presque dire que c’est aussi un peu ma compagnie quelque part. J’en prends soin comme si c’était la mienne en tout cas! », dit monsieur Couture en riant. Cette implication, il a d’ailleurs été en mesure de la démontrer concrètement au moment de la transition aux mains de la relève, alors qu’il s’est assuré d’une passation toute en douceur. Soucieux de la pérennité de l’entreprise, monsieur Couture prend au sérieux son rôle de mentor en prêchant par l’exemple. Que ce soit par la rigueur d’un travail bien accompli ou encore par le lien de confiance qu’il sait tisser dans ses relations professionnelles, il tient mordicus à transmettre (bien humblement) ses apprentissages à la génération qui lui succédera.

Son engagement et son dévouement envers la compagnie sont tels qu’il a aujourd’hui du mal à entrevoir une amorce vers une retraite bien méritée. « On dirait que je veux m’assurer que tout est correct avant de m’arrêter. Je ne veux pas partir tant que je n’aurai pas l’impression que la relève est assurée et qu’Annick a du bon monde avec qui elle pourra bâtir l’avenir de l’organisation », ajoute-t-il.

En terminant, c’est avec gratitude et une sincère reconnaissance que madame Ouellet tenait à souligner l’apport et le dévouement exceptionnels de monsieur Couture en lui adressant ces quelques mots : « Depuis toujours, Yves a joué un rôle clé dans l’entreprise. Oui, techniquement, il est un contremaître exemplaire pour les bonnes pratiques en ventilation et réfrigération, mais humainement, il est le cœur et l’âme qui soudent encore aujourd’hui toute l’équipe de CO-REF. Je suis privilégiée d’avoir eu Yves à mes côtés et je souhaite à tous les entrepreneurs se trouver un jour un employé de sa trempe. Merci pour tout Yves! »

C’est en 2001 que Wolseley prend racine au Canada, apportant avec elle des valeurs à la hauteur de sa responsabilité sociale. C’est pourquoi, depuis 2004, l’organisation est fière de s’impliquer corps et âme auprès d’Olympiques spéciaux Canada.

Le désir de s’investir auprès de la communauté est un sens commun partagé par l’ensemble des employés de Wolseley. C’est pourquoi, depuis 2004, l’organisation est fière de s’impliquer corps et âme auprès d’Olympiques spéciaux Canada.

C’est d’ailleurs ce qui a motivé l’équipe de Laval à mettre sur pied un comité dédié à cette cause, pour laquelle une soirée prestigieuse a été tenue au bénéfice de l’organisme. Toute l’industrie était conviée à laisser de côté les rivalités pour venir mettre en lumière ces athlètes et l’ensemble des acteurs périphériques qui font la différence jour après jour. En plus de ce premier gala, une multitude d’initiatives ont été lancées par l’une ou l’autre des 28 succursales du Québec afin d’amasser des fonds pour la cause. « À la base, tout ça est parti d’une petite idée et nous avons rapidement été surpris par l’ampleur qu’elle prenait au fil du temps », souligne Jean-François Charest, directeur provincial chez Wolseley Canada.

Bien évidemment, tout partait de bonnes intentions. Cela étant dit, les employés étaient loin de se douter de l’impact qu’allait avoir cette implication pour la cause. « Qu’on le veuille ou pas, en tissant des liens avec Olympiques spéciaux, nous sommes amenés à côtoyer ces personnes qui présentent des difficultés cognitives et c’est là que tout prend son sens alors que l’aspect humain ressort », explique Caroline Mailloux, superviseure administrative chez Wolseley Canada. Le comité organisateur est encore renversé par l’effervescence et la volonté d’actions contagieuses qui ont été entreprises sur l’ensemble du territoire québécois. « C’est certain que nous étions touchés dès le début par la mission de l’organisme, mais jamais nous ne pensions que ça allait nous changer autant sur le plan personnel. Nous sommes tous tellement fiers de notre monde et nous les remercions du fond du cœur d’avoir embarqué dans nos folies », ajoute Valérie Beauregard, directrice provinciale chez Wolseley Canada.

Francine Gendron, directrice générale d’Olympiques spéciaux Québec, se dit également très touchée par la mobilisation et l’engagement si précieux des employés de Wolseley. « Leur appui est inestimable. Non seulement cette équipe dynamique et dédiée s’est mobilisée pour offrir un apport financier, mais elle a également permis de faire rayonner notre organisation. De tous les coins du Québec, nos 8 000 athlètes se joignent à moi pour remercier ces gens de cœur ».

Les lauréats 2019 du prix Société sont la preuve qu’en s’unissant tous ensemble, il est possible d’avoir un réel impact sur le monde qui nous entoure.

La réfrigération n’en était qu’à ses balbutiements que déjà, les fondateurs de Leprohon étaient à l’œuvre. En 1925, Paul Le Prohon fait ses débuts en réfrigération. Douze ans plus tard, il ouvre un petit commerce de réparation d’appareils de réfrigération. Et c’était parti!  C’est en 1969 que Leprohon devient membre de la CMRQ, aujourd’hui la CETAF.  En 1970, après 45 de travail assidu, Paul Le Prohon cède sa place à ses trois fils : Pierre, Jean et Michel.

La deuxième génération transforme l’entreprise et la fait passer de la petite à la moyenne entreprise, positionnant leprohon comme la référence en Estrie en matière de CVAC-R. On débute l’expansion géographique avec des succursales à Granby et Saint-Hyacinthe.  L’entreprise se diversifie en desservant les secteurs résidentiel, commercial, institutionnel et industriel en réfrigération, climatisation et ventilation. Autant Jean que Michel siègeront à la CMRQ et à la CETAF; Michel en sera d’ailleurs président de 1992 à 1994.

À 80 ans bien sonnés, l’entreprise rajeunit son image et son équipe de direction! Les deux enfants de Jean Le Prohon, Guillaume et Véronique, s’associent et prennent de plus en plus de responsabilités. Cette relève dynamique insuffle un vent de fraîcheur à l’entreprise, maintenant connue sous le nom Leprohon, Maître ès Celsius.

Guillaume joint les rangs de l’entreprise en 2003, d’abord comme vendeur. De 2005 à 2013, il agit à titre de directeur corporatif des ventes, puis occupe le poste de V-P Développement stratégique en 2013. Guillaume est nommé Président en 2016. Siégeant au C.A. de la CETAF depuis 2007, il en assurera la présidence de 2015 à 2017.

«On a toujours discuté de l’entreprise à la maison. Ça faisait partie de notre quotidien. Nos parents nous ont d’ailleurs toujours encouragés à faire preuve d’entrepreneuriat, même enfants. Mais même si j’ai toujours souhaité que l’entreprise demeure familiale, je ne pensais pas nécessairement en prendre la relève. Mais je ne regrette pas du tout mon choix! Nous formons une belle équipe, ma sœur et moi.» mentionne Guillaume Le Prohon.

Véronique Le Prohon occupe le rôle de directrice générale au sein du groupe. Elle a réalisé différentes tâches au sein de l’entreprise dès l’âge de 15 ans, avant d’y être embauchée à temps plein en 2005.

«Avoir eu l’occasion de toucher un peu à tout m’a permis de mieux connaître l’entreprise. Je suis aujourd’hui bien outillée pour en assurer l’aspect administratif. J’aime faire évoluer l’entreprise de l’intérieur; il y a suffisamment de gens ici pour la propulser dans son marché!», explique Véronique Le Prohon.

Pour Jean Le Prohon, voir ses deux enfants prendre la relève pour une troisième génération est aussi une belle fierté. «Mais ça me rend surtout fier parce que c’est leur choix, ils le font par passion, pour amener l’entreprise encore plus loin. Il faut croire que j’ai su leur transmettre ma flamme!»

La passion s’est définitivement transmise puisque huit décennies et trois générations plus tard, le succès de l’entreprise en est la preuve. Une entreprise qui se remet en question, qui repousse les limites pour s’ouvrir de nouvelles voies, qui valorise l’esprit de réussite et de conquête et tout ça, dans un objectif commun qui est de servir le client, seul juge de la valeur de notre travail.

L’expérience et les valeurs transmises de génération en génération sont primordiales à la poursuite des objectifs de l’entreprise. Partager, être ambassadeur de l’entreprise sont des aptitudes valorisées par la famille Le Prohon. À travers le temps, Leprohon a toujours su demeurer une entreprise familiale très impliquée dans son milieu. Être un bon citoyen corporatif est important pour l’entreprise.

Peu importe le nombre d’employés, l’entreprise demeura toujours une grande famille.

Fondée en 1968 par Gérard Cantin et célébrant cette année son 50e anniversaire, Navada est sans contredit une entreprise florissante de notre industrie. À l’époque, l’entreprise ne possédait que trois camions de service qui couvraient principalement une clientèle de type industrielle. Aujourd’hui, Navada, c’est 280 employés, plus d’une centaine de camions de service et une offre multidisciplinaire complète pour répondre à l’ensemble des besoins de ses clients.

Même s’ils avaient de grandes aspirations, Luc Bergeron et Robert Laberge, gagnants du Prix Bâtisseur, étaient loin d’envisager un scénario aussi prometteur lorsqu’ils ont racheté la compagnie, en 1989. Cependant, une chose était bien claire selon messieurs Bergeron et Laberge : « Si on fait un projet et que l’on sert un client, on veut qu’il reste avec nous pour vingt ans minimum. Cela fait en sorte que ton “minding” est différent face à ce qui se présente à toi. Le but est de bâtir une relation de confiance à long terme avec ton client ». Malgré les décennies qui séparent cette importante acquisition et le présent, les deux hommes sont fiers d’affirmer que leur approche client est toujours restée la même, c’est-à-dire être disponible et accessible.

D’ailleurs, le duo associe clairement sa progression à sa proactivité et son interaction avec les clients. C’est notamment ce que messieurs Bergeron et Laberge tentent d’inculquer chaque jour à l’ensemble de leurs employés. « Si ton client a un problème ou s’il n’est pas content, prends ta voiture et va le voir ou prends ton téléphone, appelle-le et prends le temps de l’écouter », affirment-ils. Afin d’assurer la continuité de l’entreprise, deux nouveaux actionnaires, Francis Renaud et Mathieu Georges, se sont joints à Navada en 2010, ce qui lui a donné un second souffle.

L’ambition d’aller plus loin, les deux entrepreneurs et leurs associés l’ont toujours portée. C’est pourquoi le bien-être de leurs employés fut un incontournable lors de la construction de leur nouveau siège social LEED OR à Longueuil en 2015. En effet, les clients c’est important, les projets aussi, mais, pour eux, l’ambition d’aller plus loin part de leurs ambassadeurs – leurs employés – et de leur bien-être.

Par définition, le Prix Bâtisseur récompense un ou des chefs d’entreprise qui, en raison de leur leadership, ont enrichi le patrimoine industriel québécois. Messieurs Bergeron et Laberge en sont un parfait exemple, non seulement en raison de leur désir d’innover sur le plan technique, mais également d’offrir un environnement de travail sain, favorisant la rétention de leur personnel, tout en reconnaissant les compétences de chacun. « Honnêtement, moi, je ne sais pas tout, lance Luc Bergeron, et je suis toujours content qu’il y ait quelqu’un qui sache la réponse autour de moi, parce que c’est de cette manière-là que l’on apprend des autres pour

De sages paroles qui illustrent pourquoi Navada représente à merveille cette catégorie de lauréats. Une compagnie qui n’a pas peur de foncer tout en restant humaine et près de ses valeurs. Pas étonnant qu’ils aient été nommés 2e plus gros employeur de frigoristes au Québec tout en étant classés 57e au « Top 300 des PME les plus importantes » du journal Les Affaires en 2018.

Tout d’abord, rappelons-nous qu’à l’origine, cette récompense souligne notamment l’engagement, le dévouement et l’influence positive d’un des membres de la CETAF au sein de l’industrie. Lorsque l’on constate le chemin parcouru par Jeff Clarke, fort de ses 30 ans d’expérience, il allait de soi que le prix Personnalité 2018 lui était destiné. Cependant, il était loin de se douter à quel point ses valeurs et la passion qui l’habite pouvaient résonner auprès de ses confrères.

Profondément modeste, Jeff a forgé sa personnalité autour des nombreuses influences significatives qui ont pavé son chemin. Issu de la deuxième génération d’immigrants d’origine slovaque nés en sol montréalais, il doit, selon lui, son éthique du travail bien fait et engagé à ses racines familiales : « Avec mes grands-parents, ç’a toujours été ça qu’ils m’ont appris, si tu veux que le monde te suive et embarque avec toi, il faut être dans les tranchées avec eux. Il faut pelleter à côté d’eux et s’ils te voient sur le terrain avec eux, c’est là qu’ils comprennent que tu es dans le même bateau à ramer aussi fort et pas uniquement à donner des ordres d’en haut. » Les notions d’équipe et de coopération, Jeff les a d’ailleurs comprises assez rapidement. En effet, son passage au Collège Loyola l’aura marqué, notamment par sa culture d’entraide qu’illustre parfaitement l’adage « Men for Others ».

Il a ensuite suivi les traces de son père et a poursuivi des études en génie mécanique à l’Université Concordia, où il termine ses études avec succès en 1987. Rapidement, il obtient une occasion en or de faire ses preuves auprès d’une compagnie de pâtes et papiers et s’envole vers l’Ouest canadien pour aller y développer le territoire de 1987 à 1990. Expérience marquante qui lui a permis de constater son aisance à diriger des équipes, mais également de consolider ses acquis à titre de gestionnaire de projets d’envergure.

Habité depuis toujours par la fibre entrepreneuriale, ce n’est qu’après son retour au Québec, en 1992, qu’il a repris les rênes d’Enviroair, une entreprise originalement fondée par son père en 1978. La compagnie existait seulement sur papier depuis 1981 et Jeff a constaté à ce moment que tout était à faire. Ne sachant trop par où commencer, il a eu le réflexe de s’entourer de professionnels expérimentés de l’industrie en décidant de s’impliquer auprès de l’ASPE et de l’ASHRAE. C’est à ce moment qu’il a fait la rencontre de son partenaire Pierre Desroches, en 1994. Ce n’est que quelques années plus tard qu’ils ont fusionné leurs entreprises respectives en 1998, pour devenir officiellement Enviroair Industries. De fil en aiguille, l’acquisition de gammes de produits de plus en plus importantes propulse l’organisation dans les ligues majeures. Enviroair compte aujourd’hui 70 employés.

Ceci étant dit, qu’ils soient dix, cent ou mille employés, Jeff Clarke se fait un point d’honneur de croire en la jeunesse et de lui donner les conditions pour réussir à se mettre au défi et toujours aller plus loin. C’est pourquoi, encore à ce jour, il s’implique autant auprès des générations qui lui succèdent. Pour lui, l’avenir repose en grande partie sur cette jeunesse inspirante, pleine d’énergie et d’idées nouvelles. Il croit sincèrement en eux et espère réussir à redonner autant qu’il a reçu tout au long de son parcours.

La passion du métier, le lauréat du Prix Hommage 2018 est probablement tombé dedans lorsqu’il était petit. Tout jeune, Sylvain Sergerie avait déjà une très grande curiosité pour tout ce qui touchait le domaine de l’électromécanique. « J’ai déjà pris les outils à mon père pour trafiquer sa télévision flambant neuve et réussir à l’écouter avec des écouteurs, même si dans le temps ça n’existait pas encore », ajoute-t-il en riant. C’était donc tout naturel pour lui d’aller plus tard suivre une formation en mécanique du bâtiment. Non pas parce que son père travaillait déjà dans l’industrie, mais bien parce qu’il avait un sincère désir de comprendre et d’améliorer les processus de production sur lesquels il était amené à travailler, et ce, dans tout ce qu’il entreprenait.

Cette rigueur, monsieur Sergerie l’applique depuis ses débuts dans l’industrie. Pour lui, la note de passage n’a jamais été acceptable, c’était l’excellence qu’il visait : « Quand je terminais une installation, je rangeais mes outils et je me retournais pour regarder attentivement le travail que je venais de faire. Est-ce que c’est beau, est-ce que c’est bien fait, est-ce que j’aurais pu faire mieux? Si c’était à refaire, j’améliorerais telle ou telle chose », affirme-t-il.

Après quelques années d’expérience à titre de technicien et de chargé de projets, c’est en 1983 que Sylvain Sergerie joint l’entreprise familiale, Les Entreprises de réfrigération LS. Il en prendra la présidence en 1997. En effet, son côté entrepreneurial s’est développé et est devenu un incontournable dans sa vie, sans jamais délaisser pour autant son intérêt pour l’aspect technique du métier. D’ailleurs, avec du recul, il se dit aussi fier d’avoir fait de la réfrigération manuellement que d’avoir participé comme entrepreneur à la création d’importants projets en réfrigération/ventilation.

Ayant débuté avec de modestes projets, Sylvain Sergerie et son équipe chez Réfrigération LS se sont lancés le défi de percer dans le milieu de la réfrigération en aréna. Ce fut alors un travail en progression qui se peaufinait d’un projet à l’autre pour finalement atteindre, entre 1984 et aujourd’hui, plus d’une centaine d’arénas. « Ce dont je suis vraiment fier, affirme-t-il, c’est de constater tout le chemin parcouru afin d’arriver à de grands projets d’envergure comme le CHUM. Oui, ça prenait de l’ambition quelque part, mais, en fait, c’est le désir de comprendre les choses qui m’a toujours amené plus loin. »

De plus, étant constamment poussé par la volonté d’apprendre, Sylvain Sergerie s’est impliqué dans ce qui était la CETAF à l’époque, la CMRQ. Il en fut d’ailleurs le président de 1990 à 1992. C’est le besoin d’entraide qui habite monsieur Sergerie qui l’a amené à s’entourer d’autres entrepreneurs pour colliger de l’information utile afin de diffuser celle-ci aux membres et, ainsi, tenter de les aider dans leur parcours respectif. L’objectif de cette implication a toujours été de contribuer à l’avancement la profession.

Empreint d’une grande humilité, Sylvain Sergerie est un entrepreneur motivé par la passion et la curiosité qui l’habite. Il ne cessera jamais de vouloir faire évoluer l’industrie et c’est pour cette raison qu’il est la personne tout indiquée pour recevoir le Prix Hommage 2018 du Gala Reconnaissance.

Originaire de la France, Henri Dubon détenait, avant même sa formation comme frigoriste, un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) en électricité. Il fait alors ses premières armes en tant qu’électricien à l’emploi d’une entreprise de réfrigération. L’expérience qu’il a vécue à ce moment l’a particulièrement incité à obtenir un second CAP, l’équivalent d’un diplôme d’études professionnelles (DEP), en réfrigération. En 1964, il a pris la décision de faire le saut chez ses cousins du Québec et de s’y installer pour de bon. Il cumule alors de l’expérience jusqu’en 1971, après quoi il est engagé chez le géant américain York. Cette collaboration aura été de longue date, car elle s’étendra sur 34 ans, jusqu’en 2005. Ce n’est que quatre ans suivant son entrée en fonction qu’Henri est devenu directeur responsable de l’est du Canada, ce que l’on appelait à l’époque un gérant de service.

C’est durant les années précédentes, à titre de frigoriste chez York, qu’il a connu une culture d’entreprise fortement axée sur la formation continue et dont il s’est inspiré par la suite lorsqu’il est devenu directeur. Avec douze employés à sa charge, Henri encourageait beaucoup ceux-ci à se perfectionner techniquement. Qui plus est, lui-même montrait l’exemple en ne cessant jamais de se former par plusieurs cours suivis notamment à l’école Polytechnique de Montréal ou aux HEC afin de peaufiner ses connaissances.

C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle les membres de son équipe lui portaient un grand respect. Non seulement parce qu’il avait l’humilité de reconnaître ne pas tout savoir et le désir d’apprendre continuellement, mais aussi parce qu’Henri provenait du même milieu que ses employés. Il a toujours gardé un lien avec le terrain en allant régulièrement les visiter sur leurs chantiers. Cela lui donnait beaucoup de crédibilité dans son jugement technique. Ce type d’engagement démontrait qu’il se souciait de ses hommes et de leur développement professionnel. De plus, afin qu’ils consolident leurs acquis, Henri avait l’habitude d’organiser, une fois par semaine, un souper au bureau. L’objectif était d’abord de se réunir pour tisser des liens, mais surtout pour développer leur sens de l’autocritique et d’analyse. Cet exercice prenait son sens par le partage des défis que chacun avait rencontrés durant la semaine et comment il les avait résolus.

À l’issue de cette initiative, il est clair qu’Henri a toujours eu le désir de faire croître la profession. Selon lui, suivre les grands courants de l’industrie stimulait grandement ses employés. Ceux-ci ont d’ailleurs tous suivis la formation sur l’électronique, une tendance qu’Henri voyait déjà poindre en 1975. Son intuition l’a notamment amené à recruter plusieurs professionnels qui, en fin de compte, se sont avérés de grands atouts pour l’équipe. C’est ce même flair et ses qualités de leader naturel qui lui permettaient de mettre en valeur les forces individuelles de chacun afin de les arrimer et ainsi créer une cohésion de groupe encore plus efficace.

Bien que l’aspect humain ait été important pour Henri, la rigueur technique, elle, a toujours fait partie de ses principales priorités. C’est pourquoi il est particulièrement fier d’avoir participé à l’élaboration du plan de cours pour la formation des frigoristes sur l’ensemble du territoire québécois. Une commande qui provenait directement du ministère de l’Éducation. Jadis, Henri avait beaucoup insisté sur l’importance d’intégrer les diagrammes enthalpiques, mais cet élément avait finalement été laissé à la discrétion de l’enseignant. Le temps lui aura toutefois donné raison, car aujourd’hui c’est une composante systématiquement présente dans le contenu des cours donnés aux frigoristes.

Outre son implication auprès du ministère de l’Éducation, Henri a toujours eu le désir de participer à l’évolution de sa profession. Il a également été très actif au sein de la CETAF, et ce, à partir de 1979. D’une manière plus importante, il a participé à l’avancement des dossiers relatifs aux nouveaux réfrigérants, au Protocole de Montréal, à l’échéancier de bannissement des CFC ou encore au code de réfrigération B52.

Que ce soit par son engagement ou son dévouement sincère dans l’industrie, Henri Dubon est un homme qui a toujours valorisé le dépassement professionnel de ses comparses frigoristes. Il est d’ailleurs témoin quotidiennement du travail qu’accomplit l’impressionnante relève et il est fier de constater que le développement technique demeure encore à ce jour une priorité. En terminant, malgré toutes ses années d’expérience, il croit que nulle n’a jamais terminé d’apprendre. C’est pourquoi il est toujours aussi passionnément actif dans le milieu et reste présent afin d’appuyer la génération qui lui succède.

Dès les premiers instants, être en relation avec Pierre Grenier, c’est constater à quel point la rigueur, l’authenticité et l’intégrité sont des valeurs fondamentales qui le définissent. Ces valeurs, il les a apprises et cultivées depuis son tout jeune âge, alors qu’il en était à ses débuts sur le marché du travail. C’est d’ailleurs en œuvrant dans une fromagerie de la Mauricie et en constatant le besoin d’experts qualifiés dans son milieu qu’il a développé un intérêt marqué pour le métier de frigoriste.

Après sa formation à l’école des métiers et l’obtention de son titre de technicien en réfrigération, une nouvelle aventure en sol montréalais était désormais possible. Rapidement, Pierre a su dénicher l’occasion qui lui a permis d’acquérir une expérience de travail qui allait marquer son parcours dans l’industrie. En effet, il a été au service de Kolostat pendant quatorze ans, de 1970 à 1983, où il a construit et perfectionné sa méthode et son éthique professionnelle. Confiant en ses moyens, il décida donc, cette même année, de quitter Kolostat pour fonder en novembre 83 sa propre compagnie qu’il nomma d’abord Maisonair Climatisation. Elle sera incorporée le 4 avril 1984, date anniversaire de son garçon Mathieu. Ce n’est que vingt ans plus tard, en 2004, que le nom de l’entreprise changera pour MC Ventilation, appellation qu’on lui connait aujourd’hui. Entretemps, il fait la connaissance en 98 d’un membre important de l’organisation, monsieur Joël Grenier, qui deviendra associé et vice-président de l’entreprise en 2013. Ensemble, ils ont développé un style de gestion ouvert, basé sur l’entraide, l’humilité et la persévérance. Une recette qui leur a été visiblement profitable puisque la compagnie franchira bientôt ses 34 ans de vie dans l’industrie.

Dès les premiers pas à son compte en 1983 et malgré le fait que sa définition de tâches ait migré vers davantage de gestion, il est demeuré primordial pour Pierre de rester connecté avec la réalité du terrain. Il a toujours été conscient de l’importance qu’occupe la satisfaction de la clientèle et qu’afin d’atteindre cet objectif, il n’y a pas d’autre solution que d’offrir un service immaculé. Qui plus est, la rigueur est une valeur telle que chacun des employés qui entrent au sein de l’organisation se doit d’y adhérer afin d’y contribuer et surtout perpétuer cette fierté commune du travail bien accompli.

Maintenant entouré de plus d’une cinquantaine de personnes, Pierre se fait un point d’honneur d’entretenir un lien étroit avec chacune d’entre elles. L’atmosphère familiale qu’il a créée avec les années a participé à forger un sentiment d’appartenance très fort non seulement envers MC Ventilation, mais également entre tous les membres de l’entreprise. La communication est donc essentielle à ses yeux. Cependant, pour qu’elle soit la plus fluide et inclusive possible, il a choisi de ne pas mettre d’accent sur la hiérarchie. En ayant la porte ouverte en tout temps, cela favorise, selon lui, les échanges et la transparence. D’ailleurs, pour Pierre, il est très sain que quelqu’un fasse des erreurs, qu’il en parle, qu’il demande conseil et surtout, qu’il ait l’humilité d’apprendre de celles-ci. En fin de compte, l’objectif est que la personne ait la volonté de s’améliorer et qu’il y ait un réseau d’entraide pour y arriver. Il va donc sans dire que ses employés, il y tient. Cette considération et la confiance qu’il leur porte nourrissent sans aucun doute le désir de ceux-ci de s’engager à long terme… certains même depuis plus de 30 ans!

Assurément, l’industrie peut s’estimer heureuse d’avoir en ses rangs un homme qui a à cœur l’avancement des connaissances de ses troupes. En effet, selon Pierre, prendre soin de son personnel, c’est aussi s’assurer qu’il est suffisamment outillé pour s’ajuster aux demandes du marché. C’est pourquoi la formation continue est un point d’ancrage capital sur lequel il s’appuie pour bâtir une relève forte et compétente. Il est d’avis qu’investir dans le développement éducatif et professionnel de ses employés constitue une force, car dotés des notions les plus récentes, ils seront encore plus aptes à répondre rigoureusement aux besoins de la clientèle, et ce, plus rapidement.

Pierre Grenier est un homme sincèrement impliqué dans l’industrie, notamment par ses actions auprès de la CETAF, mais également à l’égard de la prochaine génération qui tranquillement reprend le flambeau. Sa passion envers son métier ne s’invente pas et si l’on prend un peu de recul, on le constate amplement en regardant le chemin parcouru. Il a prouvé qu’il est envisageable d’avoir du succès en affaires en ayant non seulement une éthique de travail impeccable, mais surtout, en étant humain. Tous seront donc d’accord d’affirmer que sa réputation le précède et que Pierre a déjà indéniablement laissé sa marque dans l’industrie.

Le prix Bâtisseur 2016 est attribué à monsieur Zev Kopel, membre fondateur de l’entreprise Neptronic. Originaire de Sibérie, Zev arrive à Montréal en 1963 où il forme une forte amitié avec Louis Strauss, fils de Joseph Strauss, fondateur de la compagnie Jess.

Après un service militaire en Israël où il participe à la Guerre des Six Jours, il revient à Montréal où il gradue en tant qu’ingénieur électrique à l’université Concordia, et obtient un MBA de l’université McGill.

Louis Strauss, sollicite peu après l’aide de Zev, afin de développer un produit d’humidification supérieur. Le SK11 était né et c’est le succès de ce nouvel humidificateur qui mènera Zev et la famille Strauss à la création de Neptronic en 1976 et à l’ouverture d’une usine aux États-Unis en 1984.

Poussé par le goût de Zev pour l’innovation, la ligne prendra de l’expansion grâce au développement de technologies brevetées par Neptronic qui lui vaudront de multiples prix d’innovation comme ceux des expositions AHR aux États-Unis, et MCEE au Canada.

En 1982 Zev et ses partenaires voyagent en Europe où ils découvrent Belimo et en obtiennent les droits de distribution exclusifs. Zev commence alors à commercialiser des servomoteurs pré-assemblés sur des vannes en combinaison avec des contrôles et obtiendra un succès sans précédent. La ligne évoluera au fil du temps pour inclure une gamme complète d’actuateurs, de contrôles et de vannes motorisées reconnue à travers le monde.

En 1997, Zev dirige le rapatriement de l’usine de Floride à Montréal permettant à Neptronic de compléter sa gamme d’humidificateurs et de lancer une ligne de serpentins électriques.

Neptronic a aujourd’hui 40 ans, compte plus de 250 employés et distribue ses produits dans plus de 60 pays. Son impact sur l’industrie du CVAC au Québec comme à l’international est reconnu par tous et c’est pourquoi Zev reçoit aujourd’hui, le prix Bâtisseur 2016, lui offrant une reconnaissance bien méritée.

Par définition, le prix Personnalité reconnaît le mérite d’un membre qui s’est distingué soit par ses qualités personnelles, par son engagement, son dévouement ou encore par sa résilience face à des situations difficiles, et dont l’exemplarité a pu influer sur son environnement professionnel. Monsieur Jean-Guy Perreault est l’incarnation même de ces généreux qualificatifs. Sous sa carapace d’homme dur et rigoureux se cache une personne humble, consciencieuse et sensible qui a le souci d’un travail bien accompli.

Formé dans une école technique dans la capitale nationale, monsieur Perreault s’est ensuite installer à Montréal. Son arrivé à dans la région métropolitaine a donné l’occasion à celui-ci de croiser la route d’un homme qui a particulièrement marqué son parcours professionnel, Sam Bergeron. Sa première compagnie, Ventilation Éconair inc. a vu le jour en 1980 grâce à une collaboration avec ses deux associés Gérard Brassard et Jean-Claude St-Onge.

Aujourd’hui à la tête de Névé réfrigération depuis 1993, son organisation compte maintenant plus de 40 employés. Plusieurs d’entre eux sont d’ailleurs en poste depuis la création de la compagnie! Ce gage de fidélité s’explique par l’engagement, le temps et surtout l’intégrité que monsieur Perreault a démontrée envers ses travailleurs.

Il est une référence sur tous les plans, car c’est un homme qui va toujours donner l’heure juste. D’ailleurs, aussitôt que n’importe quelle question surgit, Jean-Guy c’est le premier que tout le monde appel. Il a même le surnomme de La Bible de la réfrigération! Même contre vents et marées, non, n’est tout simplement pas une réponse valide pour lui.

C’est entre autres un des aspects dont ses successeurs s’inspirent, tout comme son dévouement pour le métier qui le passionne. La variété des projets, les défis et les gens avec qui il partage son quotidien alimentent sans contredit le feu sacré qui l’anime jour après jour.

Sous les traits timides de Jean-Guy Perreault, se trouve un homme extrêmement fier de ses accomplissements, de la relève et surtout du lègue qu’il leur transmet. Le transfert des connaissances est au cœur de ses préoccupations, car il a cette humilité de croire que pour être au sommet de sa profession, il ne faut jamais cesser d’apprendre.

Dès son entrée dans l’industrie de la construction, Yves Rousseau a eu la piqûre pour tout ce qui gravitait autour de la spécialité de l’air et du froid. C’est en 1983, sur le chantier du Centre sportif de la municipalité de St-Gabriel-de-Brandon qu’Yves prendra alors vraiment conscience de l’ampleur du défi et de la croissance que pouvait offrir la spécialité de la mécanique du bâtiment.

Gabriel Ragot, le président du temps, y rencontra Yves qui œuvrait alors à titre de technologue professionnel dans un grand cabinet de génie civil. Il est embauché en 1985 à titre de directeur de projets. Voilà donc un second souffle donné au développement de l’entreprise dont l’offre de services s’ouvre alors au secteur public. Monsieur Rousseau apporte à l’entreprise une expertise en conception.  Il devient actionnaire en 1988. Des contrats majeurs pour l’Hôpital Notre-Dame de Montréal, et le Pavillon des mathématiques de l’Université de Montréal, et le Cirque du Soleil, en 1995, consacrent la réputation d’excellence de l’homme et de Ventilex.

L’engagement personnel de Yves s’est incarné par la passion du client qui permet aujourd’hui de continuer à faire route avec ceux-ci. Il s’agit d’un solide mariage d’amour et de raison dans bien des cas! Yves Rousseau est, aux dires de plusieurs, un leader : il sait mobiliser, rassembler et fédérer ses collaborateurs autour d’un objectif-client! Il est aussi un véritable magicien, sur le plan technique. Son expertise, combinée à une vaste expérience, font de lui l’expert incontesté en recherche de solutions adaptées.

Pour lui, l’art du possible se conjugue au jour le jour dans les chantiers. Le souci des détails qui le caractérise permet aux clients de Ventilex de réaliser d’importantes économies. En ces temps de réduction de l’empreinte écologique et de développement durable, cela prend doublement son sens. Pour Yves Rousseau et Ventilex, l’innovation c’est ça !

Si Yves Rousseau est fier des réalisations de Ventilex, l’entreprise, son partenaire et ses employés sont fiers de lui et de ses accomplissements : une fierté réciproque!

C’est en 1985 que ces deux jeunes hommes, nouvellement diplômés du cégep Ahuntsic, ont pris en charge le comptoir de vente de Pro Kontrol. Dès son début, le duo a eu de l’intuition en choisissant d’établir sa niche dans le domaine du contrôle, devenant ainsi le premier grossiste au Canada dédié uniquement au contrôle de la mécanique du bâtiment.

Véritable reflet de leur réussite, la croissance indéniable de l’organisation se traduit, depuis les trois dernières décennies d’activités, par l’ouverture de cinq succursales, rassemblant à ce jour plus d’une quarantaine d’employés à travers le pays. La progression de l’entreprise se confirme en 1996 lorsque Marc Bergeron, ayant alors le vent dans les voiles, ajoute une filiale complémentaire et conçoit le produit Prolon, filiale dont il est encore à ce jour le président.

L’organisation se devait de garder son avance face à la concurrence. C’est alors en mettant à la disposition de la clientèle un comptoir de pièces, un soutien d’experts techniques et un service à la hauteur des attentes que l’organisation démontre ses multiples compétences.

De plus, afin de conserver les standards qui définissent l’entreprise, ils se sont donné la mission d’offrir un éventail de formations tout aussi complet que varié. C’est pourquoi ce département est en encore aujourd’hui en pleine ébullition.

Cette effervescence, Pierre et Marc l’ont toujours eue. Au fil du temps, les valeurs de l’entreprise et le respect ont motivé ces amis et partenaires d’affaires à offrir un service basé sur la compétence de leurs employés et sur la qualité de leurs produits. Nous pouvons même dire que c’est ce qui fait aujourd’hui leur marque de commerce.

Finalement, Pro Kontrol est né il y a 30 ans de la complicité de deux techniciens sur la rue Bégin à ville Saint-Laurent et maintenant c’est avec cette même complicité en 2015 que nous sommes heureux de décerner à Pierre Martin et Marc Bergeron le prix bâtisseur.

Tous ceux qui ont côtoyé Roger Brideau s’entendent : il est un homme d’une intégrité et d’une loyauté exceptionnelle. Nul n’est surpris qu’il ait fidèlement œuvré au sein d’une seule et même entreprise de 1984 jusqu’à avril 2015, moment où il a quitté l’entreprise pour une retraite plus que méritée.

Dès le début de sa carrière, Roger était convaincu des nombreux avantages d’une nouvelle technologie moins énergivore. Il s’est alors donné comme mandat de démystifier le fonctionnement des systèmes thermopompes et de faire connaître cette nouvelle technologie prometteuse. Dès ce moment, il a parcouru toute une partie de l’Ontario, du Québec et des Maritimes et s’est démarqué comme un véritable pionnier dans l’implantation de ces nouveaux systèmes.

Perfectionniste, Roger a grandement contribué tout au long de sa carrière à l’instauration de standards supérieurs en matière d’assistance technique. Monsieur Brideau est rapidement devenu la référence pour plusieurs techniciens de l’est du Canada. Ses compétences de formateur lui ont valu, entre autres, le respect et la reconnaissance du manufacturier américain York qui a fait appel à ses connaissances afin de résoudre des situations et défis techniques complexes.

Malgré un accident oculaire qui l’a rendu mi-voyant, monsieur Brideau a conservé la même détermination qui l’a toujours animé. C’est pourquoi il a terminé sa carrière chez Le Groupe Master dans les fonctions de mentor pour l’équipe des techniciens en plus de continuer à poser des diagnostics par téléphone. N’oublions pas qu’il a pris part, en plus de 31 ans de service, à la croissance ainsi qu’à la réputation hors pair de l’entreprise Master dans ce domaine.

Mentor aguerri, monsieur Brideau a sans contredit laissé une marque indélébile chez Master par son humour, sa joie de vivre, mais surtout par son intégrité, son humanité et sa grande rigueur. Des qualités qui lui ont valu non seulement un immense respect, mais avant tout, l’estime de ses collègues.

Beaucoup d’entre vous le savent, se lancer en affaires représente de nos jours un pari audacieux. Toutefois, nombreux diront aussi que le véritable enjeu, c’est de résister au temps. À l’aube de ses 40 ans, l’entrepriseMécanicair peut s’estimer chanceuse d’avoir eu à sa tête pendant près de 35 ans le lauréat du prix Hommage, monsieur Robert Thivierge.

Dès son association avec son cousin en début de carrière, il était conscient des multiples défis qui les attendaient. Il a alors joué la carte de la prudence et le duo a décidé de se consacrer au service afin de se positionner et prendre sa place dans l’industrie.

Mécanicair a été au centre de trois tempêtes majeures au cours de son histoire. Et c’est lors de ces périodes critiques que le calme et le flair de Robert Thivierge se sont avérés des atouts. Prendre le temps de réfléchir avant d’agir, être à l’écoute et établir un lien de confiance représentent les qualités fondamentales de ce leader fort de ses principes.

Cette ouverture l’a également amené à s’impliquer dans l’industrie et à être en recherche constante de solutions. Ce fut le cas lors de ses deux mandats auprès de la CETAF, très formateurs selon lui. D’abord de 1994 à 1997 puis de 2006 à 2008, Robert Thivierge s’est investi dans plusieurs enjeux, dont les divergences de points de vue dans l’industrie, le dossier de la BSDQ, des négociations de conventions collectives, et j’en passe.

Aujourd’hui, monsieur Thivierge se dirige tranquillement vers la retraite et constate qu’avec le temps, une des choses qui ne changent pas dans l’industrie, c’est la qualité de la concurrence, à la fois solide et compétente. Il est persuadé d’éventuellement laisser son organisation entre les mains d’une relève déjà très qualifiée.


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